Par Amélie Agbo – MPJ Coaching | 10 juin 2025
Donnez vie à une idée grâce à un bilan de compétences, c’est le chemin qu’Ophélie a choisi d’explorer après un parcours entrepreneurial et salarié riche.
Nous nous étions croisées quelques années plus tôt, au cœur de l’incubateur d’Euratechnologies, où elle portait avec passion son projet de startup. Trois années d’intensité, de croissance, de défis. Jusqu’au jour où, avec son associée, il a fallu prendre une décision difficile : mettre un terme à l’aventure.
Cinq années plus tard, nourrie par des postes stratégiques et de montée en compétences, une idée la titille mais sans vraiment oser la concrétiser pleinement : Et si je recommençais ? Et si c’était le bon moment pour créer à nouveau une entreprise ?
À la suite de réflexions sur son avenir professionnel et un souhait de poser concrètement de nouvelles perspectives, elle décide de prendre un temps pour dessiner son chemin.
Cette fois, Ophélie veut faire les choses autrement : prendre le temps d’y voir clair, de se connecter à ses motivations profondes, s’assurer que son envie de créer est bien ancrée et réaliste.
C’est ce besoin de clarté et de mise en mouvement qui la mène au bilan de compétences entrepreneuriales “IMPACT” de MPJ Coaching. Dans un parcours de 24 heures conçu sur-mesure pour faire un point sur la carrière, pour éclairer les potentiels, faire émerger les projets et les confronter au réel. Un bilan de compétences à Lille pour s’orienter vers un projet professionnel qui reflète qui elle est.
Grâce à cet accompagnement sur-mesure, Ophélie a pu :
Identifier ses forces, ses compétences clés et ses moteurs profonds pour entreprendre
Mesurer sa compatibilité avec les réalités du parcours entrepreneurial
Valider la faisabilité de son projet de création (ou de reprise)
Saisir les étapes concrètes pour passer de l’envie à l’action
Au fil des séances, ce bilan devient un levier de transformation. Il l’aide à se réaligner, à structurer ses ambitions et à reconnecter ses idées avec ses envies, ses valeurs et le marché. L’occasion aussi d’ouvrir des possibilités, de tester de nouvelles approches pour concrétiser ses idées par des actions ciblées en lien avec la réalité du marché et ses envies.
Aujourd’hui, une nouvelle porte s’ouvre pour Ophélie : pas une simple idée, mais un projet construit à la croisée de son vécu, de ses talents et de ses aspirations.
Elle partage aujourd’hui son regard sur le bilan de compétences et les clés qui ont nourri son changement.
Honnêtement, je n’avais pas une idée précise de ce que c’était. Ce qui est sûr, c’est que je pensais qu’on allait simplement faire un état des lieux de mes compétences. En réalité on a été beaucoup plus loin. On a creusé.
J’ai trouvé dans quoi je voulais évoluer, mes valeurs, mes besoins importants pro et perso qui influent sur mon pro maintenant.
Et c’est vrai qu’au début, je n’avais pas cette conscience-là. Je pensais plus que le bilan allait me dire : “ Toi Ophélie, tu sais gérer un projet, tu peux être chef de projet.”
Le bilan m’a orienté vers différentes réflexions. J’ai aussi pris des temps pour moi pour trouver peu à peu l’idée et le chemin que je souhaitais prendre professionnellement.
Un bilan de compétence, c’est vraiment intéressant pour toutes les personnes qui doutent même un peu de leur quotidien professionnel.
Par exemple, tu aimes ton boulot, mais tu ne t’y retrouves plus parce que ça fait cinq ans que tu fais la même chose. Ou tu es dans la même situation que moi. J’ai choisi de faire une pause professionnelle parce que je me suis rendue compte que j’enchaînais les missions. J’avais l’impression de savoir ce que je valais et ce que je voulais faire dans la vie mais j’avais un petit doute.
En fait, je crois que même si tu as un petit doute, c’est bien de le faire. Cela m’a poussé à faire un travail sur moi-même, sur ce que je voulais vraiment pour mon avenir professionnel.
On n’a pas fait de travaux classiques. Il y a eu autre chose pour me centrer sur moi-même, sur mes envies, pour relâcher la pression… Ce bilan c’était un temps où j’étais avec moi où je pouvais me recentrer. Même si on est à deux.
Un temps pour réfléchir sans l’aspect conseil avec surtout des questions pour que moi, je me pose vraiment ces questions.
Il y a eu un switch à un moment et ça, je ne m’y attendais pas nécessairement. Au début, vraiment, j’étais perdue, je ne savais pas comment m’orienter. C’est compliqué quand tu es dans une phase de doute professionnel. Tu te sens un peu en marge du système, tu te demandes à quoi tu sers.
Au fur et à mesure des séances, je me suis rendue compte que j’avais pris confiance en moi. Je voyais un peu plus la lumière. C’est bizarre de dire ça comme ça, mais au fur et à mesure, je voyais qu’il y avait un chemin qui se dessinait. C’est ça qui m’a le plus surpris. Ce n’est pas un exercice, c’est plutôt comment ça m’a aidée à entrevoir un avenir professionnel complètement différent de ce que j’ai fait quelques années auparavant.
J’avais pensé à une idée mais c’était dans un petit tiroir, dans une commode, dans mon cerveau. La commode était dans une maison abandonnée dans le quartier de mon cerveau. C’est très bizarre ce que je dis, mais la porte n’était pas ouverte du tout et pour moi ce n’était même pas envisageable. Le bilan m’a permis d’ouvrir des portes possibles alors qu’elles n’étaient pas nécessairement possibles de base.
Il y avait beaucoup d’obstacles dans ma tête au tout début. Du coup, je ne me laissais pas l’opportunité de me dire : “je veux créer une boîte à nouveau”. C’était en mode rêve.
Au fur et à mesure des séances, je me suis rendue compte que ça dépendait du projet. Les obstacles, j’ai su les franchir en déconstruisant ma vision de base sur l’entrepreneuriat. J’ai aussi pu tester mon marché avant de créer la boîte.
Lors du bilan, je me suis sentie entrepreneure alors que je n’avais pas encore lancé officiellement la société. C’était quelque chose que je ne pensais pas possible.
Je me suis rendue compte que je n’avais rien à perdre. De me rendre compte de toutes mes compétences et aussi de mes valeurs et de mes besoins, ça m’a vraiment permis d’y voir plus clair et du coup d’envisager quelque chose et de tester. C’étaient juste des peurs, des croyances qui me limitaient. Je me limitais toute seule en fait.
Les séances m’ont donné plus confiance. La confiance, c’est ce qui me manquait beaucoup aussi. Puis d’assumer mes besoins, mes envies pour prendre confiance en moi. Enfin me connaître pour me détacher des avis des uns et des autres. Arrêter de prendre en considération leurs peurs et leurs croyances pour m’écouter plus.
Je pense que c’est arrivé au milieu de l’accompagnement à peu près, même moins. J’ai écouté ce que je voulais, quand je me suis dit que tout était possible.
J’ai aussi eu une conversation avec ma grand-mère qui m’a un peu chamboulée. Je me suis rendue compte que dans tous les cas, je pouvais le faire, je n’avais rien à perdre que de me tester. Dans la foulée, j’ai lancé un compte Instagram pour mon entreprise Graou Illustrations. Je pense que le premier pas c’est d’avoir testé et de m’être dit même si ça ne marche pas de toute façon, j’ai quoi, à perdre ? Rien. Finalement ça a bien pris.
C’est une carte dans mon bureau qui dit « Essaye, au pire, ça marche». C’est la phrase qui résonne en moi sur tout ce bilan de compétences et sur la création de mon projet. « Essaye » que ce soit pour postuler, pour créer une boîte, ça colle à tout, en fait. Donc, il faut toujours essayer.
Au mieux, ça marche et au pire, ça ne marche pas et ce n’est pas grave. C’est une expérience. Cette phrase me donne plus confiance, me donne envie de m’écouter et d’oser.
Il faut essayer. Je pense que quand on hésite, il ne faut pas hésiter : « Essaye, au pire, ça marche » (rires)
Quand il y a un doute, il n’y a pas de doute. C’est qu’il y a un besoin, un besoin de se recentrer, un besoin d’apprendre à se connaître. Quand on a des doutes, il vaut mieux tester. Dans tous les cas, ça ne peut être que bénéfique.
Je pense que faire un bilan de compétences est important. C’est à un instant T. Ça ne sera pas pareil dans dix ans. Après le bilan, tout s’éclaire. En fait, j’ai commencé avec plein de doutes. Je n’avais pas confiance en moi. J’étais perdue. Un peu comme emprisonnée dans une situation dans laquelle je n’avais pas envie d’aller. J’ai décidé de quitter mon emploi. Une fois que j’ai franchi le pas, après, il y a eu un vide. Le fait d’avoir fait le bilan, tout s’est éclairé.
Et maintenant, je suis beaucoup plus heureuse que je n’ai pu l’être depuis longtemps, professionnellement parlant. Et du coup, personnellement ceux qui m’entourent me font plus confiance.
Confiance.
Vous pouvez suivre Ophélie et lui passer vos commandes pour vos cadeaux et vos événements sur Instagram ou sur sa boutique en ligne Graouillustrations
Prendre le temps de parler de vous et aussi de vos envies, de vos aspirations, de vous expliquer, étape par étape, notre bilan de compétences sur-mesure et personnalisé.
Découvrez nos 3 formules :
IMPACT: Parcours de 24 heures.
RAYONNE : Parcours de 20 heures.
ÉTINCELLE : 16 heures
@MPJ Coaching – 𝐷𝑒 𝑙’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜̂𝑡𝑒́, 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑠’𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒. Notre approche repose sur un point essentiel : vous ouvrir à votre énergie créatrice pour franchir la prochaine étape de votre projet !
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