MPJ Coaching Amélie AGBO

LA PEUR DE CHANGER D'EMPLOI…

Par Amélie Agbo – MPJ Coaching | 04 février 2025

Peur de changer de travail, de postuler à ce poste en mobilité interne, peur de prendre des responsabilités, peur de créer un projet ?  La peur de… C’est un peu comme si nous nous retrouvions face à l’immensité avec des appréhensions qui nous empêchent d’avancer.

Aujourd’hui, MPJ Coaching aborde le sujet qui fait peur. C’est l’émotion numéro 1 quand on commence à parler de changement, de transformation. Peu importe le projet, nous sommes tous tiraillés par des peurs. La peur touche tous les profils, tous les âges, avec ou sans expérience. Parfois, elle se nourrit de contraintes bien réelles, mais souvent, ce sont nos croyances limitantes qui lui donnent toute sa puissance.

Pour passer le cap, orienter son temps et son énergie vers un but positif pour soi est essentiel. Nos intentions et nos actions génèrent ainsi une mise en mouvement qui peut accélérer un projet. Honnêtement, que ressentez-vous vraiment quand vous regardez au-delà de votre peur ? De l’enthousiasme, de l’envie, de la joie, de la paix ? Alors c’est que vous êtes prêt à travailler à la réalisation de votre changement de poste.

Pourquoi avons-nous peur ?

Notre cerveau est programmé pour nous protéger. La peur agit comme un radar face à une menace, qu’elle soit réelle ou perçue, elle déclenche un réflexe. Imaginez croiser un lion sur votre route, votre cerveau enclenche une réponse immédiate : fuir, combattre ou se figer. Face à une transformation professionnelle comme changer d’emploi, créer une entreprise, prendre des responsabilités, la peur peut nous paralyser. Ce mécanisme s’active, même si la menace est peu tangible. Nous interprétons l’inconnu comme un danger, ce qui déclenche des émotions qui peuvent nous freiner.

Lorsqu’il s’agit de peur j’appelle à la barre :

  • Peur de ne pas avoir toutes les compétences.
  • Peur de perdre un confort.
  • Peur de ne pas être légitime 
  • Peur de l’échec… ou même du succès.
  • Peur de regretter son choix, de se  tromper
  • La peur du regard des autres
  • La peur financière

Et on peut continuer comme ça pendant longtemps !

La peur, bien qu’inconfortable, tient souvent à un manque d’informations et à une projection négative des choses. Elle est un prisme déformant empêchant d’envisager le futur avec sérénité. Pour la dompter et éviter de vous auto-freiner,  faites-en un levier puissant pour avancer. Et si nous la regardions comme l’instigatrice du courage que nous portons en nous ?

Comment transformer la peur en moteur de changement ?

Conseils N°1 : Ecrire et lister vos peurs

Et vous, comment la peur se manifeste-t-elle dans votre vie ? Avec la peur nous pouvons imaginer tous les scénarios possibles. La peur est nécessaire car elle est une alerte.  Identifier vos peurs fait partie du processus et les nommer permet de savoir contre quoi vous luttez. Elle prépare, elle entraîne. En identifiant vos freins, vous aurez un aperçu de vos contraintes bien réelles qu’il faut apprivoiser. Nous sommes d’accord, concrètement, il faut continuer à payer le loyer, les charges, subvenir à ses besoins…

Seulement en les posant, vous commencerez à percevoir quelles sont ces peurs héritées de vos croyances familiales, de votre histoire scolaire, de la culture, de la société, de la pression sociale ou bien encore celle de votre entourage qui viennent brouiller votre réflexion et le passage à l’action.

Prenez un papier, un crayon et notez tout. Absolument tout. Ne cherchez pas à filtrer ou à «rester positif ». Écrire, c’est déjà commencer à vider votre sac à angoisses et donc à leur retirer une partie de leur pouvoir. Vous ne luttez plus contre un ennemi invisible : vous savez ce que vous avez en face de vous. Vous verrez que la majorité des peurs que nous avons sont des projections, des fantasmes. La peur cache aussi des besoins comme la protection, la sécurité…

Une fois posé, vous pourrez  laisser de la place à une autre manière de voir et faire la part des choses pour vous concentrer sur vos objectifs et vos actions.

Conseils N°2 : Mettre la barre au bon niveau

Pour y arriver, évaluez de quoi vous avez besoin.  Mettez la barre au bon niveau en termes d’objectifs, assez ambitieux pour bouger et atteignable malgré tout.  

Changer de travail ne se fait pas en un claquement de doigts et ne signifie pas tout bouleverser du jour au lendemain. Peut-être qu’avant de quitter votre emploi il y a différentes actions à accomplir : se conforter sur ses compétences, rencontrer des pairs, refaire son CV, initier un rendez-vous avec son manager… 

Décomposez vos objectifs en étapes claires et réalistes sur une ligne du temps. Sans direction, sans étapes et sans délai, vous avancez mais pas forcément là où vous voulez aller. 

  • De quoi ai-je réellement besoin pour avancer ?
  • Quelles compétences ou ressources ai-je déjà ?
  • Quelles informations sont à ma disposition ?
  • Quels sont mes soutiens ? famille, amis réseau pro, coach, mentor…?

Dressez la liste de tout ce que vous avez déjà à votre disposition : vos compétences, vos traits de personnalité, vos appuis internes et externes. Puis faites un mapping sur un carnet ou sortez votre Excel, si vous préférez, ajoutez des chiffres, des exemples très concrets, des contacts, tout ce qui vous semble utile pour que cela devienne plus tangible, moins écrasant. Souvent, on reste flou et le risque est de rester bloqué dans une indécision par manque d’éléments réels, de compétences spécifiques, alors que tout est bien là.

Conseils N°3 : Inspirez-vous !

Échanger un maximum avec “ceux qui l’ont fait”. De vrais échanges pas juste d’écouter des podcasts ou de voir des vidéos même si c’est ultra-inspirants. Nous vous voyons marmonner “ oh non, j’ai trop peur de déranger ”. Et si vous laissiez la responsabilité à la personne de refuser ou d’accepter de vous rencontrer ? Ou bien encore si vous commenciez par aller boire un avec votre ancien collègue avec qui vous échangiez beaucoup avant qu’il rejoigne une autre entreprise ?

Aller à la rencontre de : 

  • ceux qui ont changé de voie dans le secteur que vous convoitez, 
  • ceux qui se sont reconvertis dans le poste  auquel vous aspirez, 
  • ceux qui ont gardé la même voie mais dans une autre entreprise.

Parlez avec des personnes bienveillantes qui rencontrent les mêmes questionnements que vous ou qui sont passés par les mêmes interrogations va réduire considérablement votre stress. Ces échanges concrets vous offriront un regard éclairé, des conseils pratiques et, surtout, une dose de courage. Vous aurez des réponses sur ce qu’ils ont pu éprouver comme satisfaction à la suite de ce changement. Vous repartirez bien équipé pour choisir ce que vous avez envie de garder, qui vous parle et que vous avez envie d’utiliser. Surtout, tentez sans attentes démesurées et au cas où, trouvez un plan B ou C pour ne pas subir !

Le meilleur antidote pour que la peur devienne votre alliée : l’action

Pour enclencher ce changement, prenez un moment pour repenser aux fois où vous avez osé, malgré la peur. Vous savez, ces moments où vous étiez terrifié à l’idée d’agir, mais où vous l’avez fait quand même. Ce manège à sensations, ce premier pas vers une opportunité inconnue. Vous vous rappelez ce que vous avez ressenti ? Au début, on hésite, on tremble, le cœur bat à tout rompre. Mais une fois lancé, on ressent l’adrénaline, l’excitation. Lorsqu’on en sort, c’est la fierté et la joie qui prennent le dessus, cette incroyable sensation de vie.

La clé est de reconnaître cette peur, de l’observer, de prendre soin d’elle, de l’accueillir, en cessant de la combattre pour l’écouter, la comprendre pleinement. Quand le message est compris, cela participe à lui faire perdre de l’impact, à rechercher une solution, d’avoir un regard satisfaisant sur l’avenir. C’est dans cette reconnaissance qu’elle peut-être dépassée et quelque chose de nouveau peut advenir. 

Chaque petite action réduit son emprise, vous rend créatif, vous fait prendre d’autres habitudes de pensées, d’agissements et renforce votre confiance en vous. Ayez confiance en vous pour vous élancer, cela ne va pas dire que vous allez réussir mais cette confiance va vous permettre de donner le meilleur de vous. 

Nous n’allons pas vous mentir, la peur ne disparaît jamais complètement. Elle reste là, en toile de fond, pour vous garder alerte, cependant elle n’a pas besoin de vous immobiliser. Chaque action, même petite, lui enlève de son poids. Bientôt, c’est la joie qui prend sa place :

  • La joie d’avoir osé.
  • La joie de se découvrir des forces insoupçonnées.
  • La joie de redécouvrir ses capacités
  • La joie de donner vie à un projet qui a du sens.
  • La joie d’avoir demandé…

La joie décuple la motivation. Elle renforce l’estime de soi, développe votre coopération pour exprimer pleinement votre personnalité et ouvrir la voie à des opportunités inattendues.

Ouvrir la porte au changement !

Nos clients en coaching ou en bilan de compétences viennent souvent avec leurs peurs, leurs freins, leurs doutes. Seulement, on est convaincu que traverser ses peurs transforme. Ensemble, nous travaillons à les lever, à  reconnecter nos clients à leurs compétences, à leurs atouts, à leurs talents pas à pas, pour définir ce qui a vraiment du sens pour eux. Une fois qu’ils se mettent en mouvement, c’est une toute autre énergie qui émerge.

Prêt(e) à dépasser vos peurs et à tendre vers la vie professionnelle qui vous correspond !

 Faites le premier pas avec MPJ Coaching.

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